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Des attaques mesquines et injustifiées

Un déluge de commentaires, pour la plupart dévastateurs, est venu polluer mon billet dans lequel j’expliquais, candidement et humblement, avoir commis une erreur concernant l’identité du candidat à la chefferie de l’ADQ, monsieur Jean-François Plante, que je ne connais incidemment ni d’Ève ni d’Adam.

On a bientôt fait de m’informer que cette affluence provenait d’un billet de Patrice Lagacé, blogueur de la cyberpresse et journaliste à ses heures.

Patrice Lagacé

Patrice Lagacé

Coup bas d’un confrère qui, sans gêne aucune, m’accuse d’être une honte pour la profession. Oui, bourde il y a eu, mais il semble que ce châtiment est hâtif et démesuré; dans les dernières semaines, certains journalistes de l’empire Gesca ont également commis des erreurs factuelles dans leur chroniques, sans qu’on en fasse un plat.

Alors pourquoi sommairement me pointer du doigt et tenter de me ridiculiser? Je vous le donne en mille.

Un journaliste indépendant, qui n’est à la solde de personne, qui dérange de par sa jolie mais mordante plume; tout cela fait peur à l’empire. De par sa liberté, un reporter non guidé par une ligne éditoriale quelconque fait peur et inquiète ces grands « journalistes » corporatistes.

C’est cela, et rien d’autre, qui a amené monsieur Patrice Lagacé à jeter son fiel sur ma personne, nonobstant le temporaire égarement ayant causé ma bévue. Cette condamnation est non seulement un affront injustifié envers ma personne, mais est aussi, par extension, une avanie à tous les journalistes indépendants, d’ici et d’ailleurs, qui se battent courageusement chaque jour afin de faire éclater la vérité, quelle qu’elle soit. Les plus allumés d’entre nous ne sont pas dupes.

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