Une truie par chalet

Un homme de 46 ans, Simon Beauregard,  a été violemment tabassé  lors d’un souper de Noël dans la nuit du 25 au 26 décembre. La victime souffrirait de graves blessures à la tête et plusieurs de ses dents seraient tombées au moment de l’agression. Il est présentement sous observation à l’hôpital mais on ne craint pas pour sa vie. L’agresseur, Jean-Claude Poitras, est un ami de longue date de la victime.

« C’était un petit souper de couples ben tranquille. Jean-Claude nous racontait qu’ils avaient loué des chalets dans Lanaudière avec ses frères et sœurs et tous leurs enfants pour la période des fêtes. Chaque petite famille va loger dans une petite cabane avec eau courante et salle de bain et ils se retrouvent dans un grand chalet commun pour les soupers. Simon était pas mal intéressé et voulait simplement en savoir davantage », nous raconte la femme de la victime.

Une conversation qui se termine mal

La victime s’informait des coûts de location et des commodités disponibles sur le site lorsque pour une raison qui semblait alors obscure aux invités présents au souper, Jean-Claude Poitras a sauté à la gorge de Beauregard et s’est mis à le tabasser violemment.

« Comme ça  y’a une truie par chalet? C’est la question que Simon a posé avant que Jean-Claude devienne tout rouge et lui saute au cou. On s’attendait pas à ça. C’était vraiment sauvage et gratuit », explique la conjointe de l’homme qui restera probablement défiguré.

Un imbroglio

Selon sa conjointe, Jean-Claude Poitras aurait un vocabulaire plutôt limité. C’est ce qui expliquerait sa sauvage agression.

« Le connaissant, je crois qu’il a pas tout à fait compris la question de Simon. Il a probablement pris ça pour une insulte. Il est un peu bougon, mais il fait ben attention à moi », explique la femme visiblement ébranlée.

Poitras est présentement interrogé par les policiers. Il aurait aussi essayé de s’en prendre à la femme de M. Beauregard quelques secondes après l’agression. « Je lui criais que c’était juste un imbroglio mais je crois que ça l’a choqué un peu plus. Je suis pas certaine qu’il sait ce que ça veut dire, parce qu’il me criait Quissé que tu traites d’imbroglio? Heureusement qu’on avait d’autres amis avec nous parce que j’pense ben qu’il m’aurait crevé un œil avec sa fourchette à fondue », raconte la femme de 43 ans, qui a retiré les Poitras de ses amis Facebook quelques minutes après les événements.

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