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L’attitude de Lucien Bouchard se détériore

Attaqué de toutes parts, l’ex-premier ministre Lucien Bouchard a tenu à répondre à ses détracteurs et ceux qui ont dénoncé ses prises de positions dans le dossier de la souveraineté et des problèmes économiques du Québec.

Lucien est de plus en plus impatient

« Qu’ils mangent de la marde », a t-il soufflé.

Mardi, Bouchard était l’un des invités d’une conférence-débat organisée devant 300 personnes pour le centenaire du journal Le Devoir. Il a alors vertement critiqué le PQ et Pauline Marois.

« Il était de bien bonne humeur juste avant le début de la conférence », a confié Rita Bernier, l’une des organisatrices et responsable du buffet froid offert après la conférence. « Mais il s’est pété un orteil sur un lutrin en se rendant sur la scène, et là, on a pu voir dans ses yeux que ça l’avait fâché noir. Il maugréait et jurait entre ses dents. Pourtant, il avait simplement prévu faire quelques blagues et des jeux de mots pendant son apparition. L’incident du lutrin a complètement changé son attitude », a t-elle poursuivi. « J’ai trouvé ça cheap qu’il me dise de me foutre au cul mes esties de sandwiches à la réception », s’est-elle lamenté.

Lucien est d’une humeur massacrante depuis un matin de 1978, alors qu’il a brûlé son bagel et échappé son verre de jus d’orange sur son pantalon. La perte d’une jambe, suivie de la défaite référendaire et d’un règne tumultueux comme premier ministre, l’a depuis solidement mis en tabarnak d’hostie.

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