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Carey Price prêt pour la saison 2009-2010

Le gardien du Canadien Carey Price assure qu’il est prêt pour la saison 2009-2010.

Interviewé par Mauvais Œil dans le sous-sol de chez ses parents en Colombie-Brittanique, il semble avoir tourné la page sur ses déboires de l’an dernier.

« Oh que oui je suis prêt. Je me suis entraîné tout l’été et je vous jjjjure qu’à mon retour à Montréal, je vais être capable de suivre les Kostitsyn. L’an passé je finissais toujours sous la table dans mon renvou, mais cette année ce sera différent; je vais les accompagner jusqu’à la toute fin à saque choir. Chaque soir. S’cusez », confie Price.

Et pour la saison de hockey?

« Oh. Oh. Le hockey. Oui. Bien chûr. »

« C’est fini les cheeseburgers triples en rentrant de veiller après une brosse », déclare-t-il en s’allumant une Marlboro avec le mégot de la dernière. « Maintenant ch’est un ou deux double pis si j’ai encore faim, j’prends plus de frites. Les légumes ch’est bon pour la sssanté », affirme Price en se débouchant une autre Brahma.

De toute évidence, Carey Price est prêt.

De toute évidence, Carey Price est prêt.

« Physiquement che me suis jamais aussssi bien chenti », annonce Price. « Ch’est chûr que demain, une fois que ch’rai pu chaud, m’a me sssentir comme de la marde », précise toutefois le jeune cerbère du Canadien en trébuchant sur le tapis et s’écrasant de tout son long.

Après quelques instants, il reprend conscience et poursuit. « Ch’ai joué au deckhockey avec des chums 2-3 fois c’t’été. Z’avaient de la misère en estie à scorer », ajoute le gardien, avant d’éructer violemment, ce qui le rend hilare. Son regard reste ensuite fixe plusieurs minutes. La bouche ouverte, un peu de bave coulant sur son menton, l’émule des grands tels que Ken Dryden ou Jacques Plante nous démontre que ses problèmes de concentration sont une chose du passé.

Lorsqu’on lui demande si il croit aux chances de l’équipe de bien faire lors de la prochaine saison, son strabisme se corrige temporairement et son regard s’illumine légèrement. « Ah ben ccccertain… ch’m’attends à une grosse saison de Kovy », balbutie Price. Informé du départ de Kovalev pour Ottawa le mois dernier, Price semble momentanément décontenancé, mais ses yeux se ferment lentement, et il s’endort bientôt en ronflant bruyamment. Un repos bien mérité pour l’athlète, qui doit sans aucun doute s’être entraîné intensivement avant l’entrevue.

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