À mes 3 filles que j’aime
|Une ode anonyme à ces enfants que nous aimons tous.
À mes 3 filles que j’aime, à mes trois princesses, à mes trois raisons de vivre.
Je voulais simplement vous dire que vous êtes les choses les plus précieuses de mon existence, des lumières que jamais l’obscurité n’atteindra, car vous brillez de vos mille couleurs. Vous êtes le soleil qui illumine mes jours, une lueur qui ne cesse de m’éblouir. Vous m’êtes essentielles.
À toi, Gabrielle, avec ton joli minois et ta façon de m’appeler dans la nuit après avoir fait un cauchemar; au sourire qui illumine ton visage lorsque je te chuchote que papa est là et que jamais je ne laisserai quiconque te faire du mal; aux mignons ronflements qui troublent le silence de ta chambre lorsque tu te rendors aussitôt.À toi, Léa, qui dans quelques mois fera son entrée à l’école, ton joli sac rose tout neuf sur l’épaule; à tes yeux pétillants et plein d’espoir face à la vie qui t’attends, à ton imagination débridée et aux magnifiques dessins que tu crées depuis le jour où tu as réussi à tenir un crayon de cire entre ton pouce et ton index.
Et à toi, Myriam, déjà si responsable, qui prend plaisir à nous aider et nous encourager lorsque la vie est plus difficile ou que le temps nous manque.
À vous trois, mes filles que j’aime, je veux que vous sachiez que votre papa, votre papounet, sera toujours là pour vous soutenir, pour vous accompagner à travers les joies et les peines de votre vie, et ce, jusqu’à ce que ce vieux corps de père fléchisse et que je rende l’âme, vous quittant pour l’éternité, à mon grand regret.
Quant à toi, Élodie, j’ai su dès ta naissance que tu étais un monstre lorsque j’ai vu cette tumeur faciale près de ton oreille. Cette tumeur, elle fait quoi, un, deux centimètres de diamètre? Tu me fais peur. Un monstre, Élodie, voilà ce que tu es. Un monstre. Je compte les jours avant que je puisse légalement te calisser dehors de la maison.