La ligne jaune
|J’ai parfois la vision trouble quand je prends le volant. C’est peut-être dû au fait que je vieillis et que j’aurais besoin de porter des lunettes pour corriger ma vue. C’est ça ou simplement que je suis tout l’temps « beaucoup trop chaud pour conduire » comme dirait Marianne.
Mais comme je n’ai pas vraiment le choix de prendre la voiture pour mes nombreux déplacements, j’ai développé un truc assez infaillible pour éviter d’avoir des accidents: suivre continuellement et invariablement la route même si j’aimerais mieux faire un petit somme. Ça peut avoir l’air con comme ça mais c’est un principe de base qui, à plusieurs reprises, m’a permis de revenir à la maison sain et sauf. Il y a bien cette fois, à mon retour à la maison d’un match de balle molle, où mon bumper était mystérieusement couvert de sang, mais je suis à peu près certain que ce n’était pas le mien parce qu’il y en avait beaucoup trop et les morceaux de tissus sur mon pare-brise ne correspondaient pas du tout aux pantalons que je portais à ce moment là. De toute façon, comment j’aurais pu me faire frapper par mon propre char? Faut être logique. Donc, jusqu’à preuve du contraire, je n’ai pas à m’inquiéter de ma santé parce que je conduis avec quelques consommations en trop.
Maintenant, comment je suis certain de bien suivre la route? C’est bien simple, je baisse ma vitre, je sors un peu le corps et je colle mon char sur la ligne jaune. En la gardant en vue en tout temps, je suis absolument certain de ne jamais manquer une courbe. Il faut tout de même faire attention aux camions qui arrivent en sens inverse parce qu’ils ont tendance à passer pas mal proche de nous quand on adopte cette position. Les camionneurs sont pas conscients du danger qu’ils représentent sur les routes…
Dans la vie, tout est une question de gros bon sens. On en serait pas à des histoires de .08 si les gens conduisaient un peu plus avec leur tête.
Michaud, Michaud, Michaud…
C’est pas parce que t’es « feeling » que ça doit t’empêcher de réfléchir…
Fait comme moi, emprunte à long terme un triporteur de chez Walmart. Confortable, silencieux et on ne risque pas de recevoir une amende. En plus, personne ne te juge si tu te promène avec un filet de bave à la bouche et des morceaux de souper sur ton chandail…
S T R A T E G I E, Michaud, S T R A T E G I E!!!
Y a tu quelqu’un qui se souvient du concept B.O.B. (bouteille ouvre bouteille) à la fin des années 80? Tu dévissais ta prochaine bière avec une « slut » placée en-dessous de la bouteille précédente. C’était vraiment un concept de gars chaud … C’est quelle compagnie qui faisait ça?
Je suis pas hors-sujet pantoute, c’est juste le nom de « Twistcap » qui m’a rappelé ça.
Simple, si t’es trop chaud pour marcher, prend ton char, en plus c’est une question de sécurité, un piéton qui se fait frapper a vraiment aucune chance, tandis que tu mets le même piéton dans son char, tu viens de lui sauver la vie.
J’connaissais moi aussi ce truc là depuis un bon boutte, plein de monde le pratique d’ailleurs. L’autre soir, j’ai failli faire un face-à-face en conduisant de cette façon là, mais j’ai finalement juste accroché la calotte de l’autre chauffeur avec mon front. Ffffiiiiioooouuu…, imagine le résultat dans le journal le lendemain matin «Deux têtes arrachées sur la chaussée, deux voitures dans le clos. Le mystère persiste».
Vous avez pas d’allure vous autres!
Pour le sang et le bumper, c'est surement 2 types qui se battaient près de ton auto. Les enfants de &?%*, ils auraient au moins pu payer les dégâts. Ça tu assez pas de classe du monde irresponsables de même.
Ta technique est efficace car je l'utilise aussi mais pour ceux qui ne l'ont jamais essayer, prévoir des lunettes vers la fin juillet.
Bon, pour le concept B.O.B. (bouteille ouvre bouteille), c’était au début des années 80′s (et non à la fin) et c’était Miller High Life qui nous offrait ça, gracieuseté de la Brasserie O’Keefe qui avait les droits à cette époque (si je ne me trompe pas…) pour le Québec.
Ouin, la bière avec le concept B.O.B était « moins bourative au goût » que les autres bières, n’est-ce pas Boum-Boum