Comment gérer les longs déplacements en voiture
|« Calme et sérénité? Avec des enfants? » me dites-vous. Oui. Bien sûr, personnellement, je laissais les enfants seuls à la maison, avec assez de Capitaine Crouche et d’eau dans des plats de margarine pour leur permettre de subsister jusqu’à à notre retour. C’était la bonne époque, avant toutes ces sottises de droits de l’enfant. De nos jours, les voisins ont bientôt fait d’appeler les autorités au moindre hurlement d’un enfant affamé ou maltraité.
Maintenant les jeunes couples doivent faire preuve d’ingéniosité lors de ces expéditions, afin de contrer les inlassables lamentations de ces jeunes enfants gâtés et capricieux.
Que faire en voiture lorsque l’enfant ne veut pas se taire, hurle, pleure, ou a simplement une attitude désagréable? J’ai recueilli plusieurs trucs et astuces qui vous permettront d’arriver détendu et reposé à destination:
Un vieux truc: insérez un chiffon dans la bouche de l’enfant avant le départ, ou mieux, une chaussette. Il est recommandé qu’elle soit souillée et odorante, mais je ne me rappelle plus exactement pourquoi. Qu’importe.
Parfois, notre exaspération lors de la conduite d’un véhicule automobile provient simplement d’une tension accumulée au travail ou dans la vie quotidienne, et qui nous rend moins patient lorsque confronté aux plaintes et gémissements des enfants; on doit donc s’assurer de consommer plusieurs boissons alcoolisées avant le départ afin d’être bien détendu au volant; ne pas oublier de s’apporter des consommations supplémentaires pour la route afin de garder un taux d’alcoolémie constant.
Portez des bouchons auditifs lors de la conduite; si votre enfant tente alors d’attirer votre attention visuellement, utilisez un masque de sommeil opaque.
Utilisez la menace, par exemple en avertissant l’enfant qu’on le flanquera dans le coffre de la voiture pour le reste du périple; dans certains cas, il est préférable d’utiliser la stratégie inverse et de débuter le voyage avec le jeune insolent dans le coffre, et de le récompenser en lui permettant de s’asseoir dans l’habitacle lorsqu’il est sage et silencieux. Veillez à laisser une aération suffisante puisque le silence pourrait alors être causé par une perte de conscience, surtout lors de canicules.
Engagez un clown afin de divertir l’enfant pendant la durée du trajet; pour les distances plus importantes, engagez aussi un funambule et une femme à barbe.
La technologie nous a amené tout plein d’appareils conçus pour nous faciliter la vie. Procurez vous un lecteur de DVD portatif et installez le dans l’automobile. Munissez-vous de plusieurs films pornographiques et d’écouteurs à réduction de bruit, et laissez conduire votre épouse.
Vos méthodes sont en tantinet extrémistes et certaines personnes scrupuleuses pourraient argumenter sur les sécurité. J’ai un truc moins dangereux: se débarasser des sièges d’auto et ne pas les attacher. C’est moins contraignant pour les enfants et ça diminue le chialage.
Ah… En effet, ou est partie cette belle époque ou on pouvait enchainer le kid-Ritalin de la famille à un poteau dans la cave, avec un plat d’eau et un sac de Purina? Ce bon vieux temps révolu ou nos pères nous passaient au-travers du mur lorsqu’on fesait preuve d’impolitesse… Mais c’est vrai que le Père est une espèce en voie d’extinction. Le prédateur naturel (communément appelé « avocate ») étant d’une efficacité redoutable, il faudra se résoudre à composer avec les caprices royaux des Héritiers modernes. Entretemps, pour diminuer le vacarme dans l’auto familiale en route vers les vacances, il reste toujours le bon vieux truc du « spike » de vodka dans le pepsi ou le jus du kid…
…ps: non, je n’ai pas d’enfant!
« … sauvages et primitives comme Forestville. »
C’est franchement très irritant votre manie sur ce blog de chier sur les petites villes de régions.
Nicolas, il faut donc aussi prendre au sérieux que Old Orchard est une contrée étrangère et exotique?
Franchement, Nicolas… Faut suivre des cours de compréhension de lecture et/ou aller en thérapie.
J’aimerais bien avoir inventé l’anecdote pour faire de l’humour de circonstance mais l’énoncé est véridique:
Il y a quelques jours, un collègue divorcé qui doit descendre à Ottawa à toutes les fds pour reconduire ou prendre ses 2 enfants turbulents de 10-12 ans chez la maman m’avouait qu’il « bourrait ses kids de Sudafed ou whatever en vente libre à effets somnolents pour avoir la crisse de paix durant le voyage… »
Alors voilà, je vous refile le tuyau mais soyez plus intelligent que mon collègue, n’en parlez à personne. L’idée est très bonne, ça marche, mais je l’ai jugé solide quand même en l’entendant formuler verbalement le truc. Je ne lui parle plus depuis.