Cournoyer remettra les mêmes bobettes pour une deuxième journée consécutive
|Gilbert Cournoyer a pris la décision ce matin de remettre les mêmes sous-vêtements pour une deuxième journée consécutive.
« C’est mes préférées », a t-il expliqué en faisant référence à ses caleçons en coton de marque Retreat qu’il s’est procuré il y a plus de deux ans au magasin Sears de la rue Firestone à Joliette.
« Je les ai senties et sont ben correctes », a poursuivi le peintre en bâtiment de 48 ans qui habite seul. « Y’a pas de raison de changer de bobettes quand elles sont propres et qu’elles sentent correct », a signifié l’homme.Les caleçons en coton ont été achetés dans un paquet de trois, mais Cournoyer a un faible pour l’une d’elles; « J’aime mieux les grises. Les blanches sont belles quand elles sont neuves, mais après deux ans on a de la misère à savoir lesquelles des taches sont nouvelles pis lesquelles sont vieilles. C’t’achalant », a poursuivi l’homme originaire de Lanaudière. « Pis les bleu pâle, je les mets juste quand j’ai pu rien à me mettre. Sont lettes », révèle Cournoyer, qui avoue faire preuve de coquetterie à l’occasion.
Cette séquence n’est pas la plus longue en son genre dans le cas de monsieur Cournoyer. En 2003, il avait porté ses boxers Hanes noirs pendant 3 jours consécutifs lorsque sa laveuse avait dû être réparée. Au bout de la troisième journée, les Hanes avaient été remplacés par des caleçons bikini Yves Martin rouge vin, suite à un malencontreux accident découlant d’une erreur de pronostic. « Ça arrive à tout le monde », s’est défendu Cournoyer.
Les caleçons Yves Martin avaient été cueillis dans le bac à linge sale. Notons que la séquence sans lavage de ces sous-vêtements n’avait pas été comptabilisée puisque leur port avait été effectué sur des jours non consécutifs.
Pffffff…. Deux jours de suite. Ya rien là, moi c’est habituellement 4 ou 5 jours.
Oh my god! moi, apres une journee, jtrouve que les boxers me « serre » pus asser le sac. J’aime quand j’ai le sac bien retenue alors, apres un quart de travail, faut les changers sans quoi j’ai les gorlot qui me chatouille le bord des cuisses….pis c’est tannant en calvare!
Je sais pas comment j’ai fait pour lire ça en mangeant…
C’est parce que t’es faite forte ma grande. Anyway, une brassière qui sent le jus de craque de seins l’été, c’est pas yââble mieux. Juste les traces de brake en moins.
Je suis entièrement d’accord avec ces propos. Je trouve quand même téméraire d’avoir été jusqu’à récupérer des caleçons « sales » mais j’imagine que la fin justifie les moyens.
@Marie-Catherine Sénéchal
Existez-vous vraiment ou êtes-vous un personnage semi-virtuel de Pascal-Pierre Fradette?
Votre compréhension intrinsèque de la philosophie bobettologique masculine est stupéfiante venant d’une femme… qui me semble si belle en plus!
Il y a anguille sous poche…
@Ray
Moi je dis comme vous même si suis plus du type bikinis Yves St-Laurent China du Zellers: il vient un temps ou mes élastiques dans la laine me pincent la peau de la poche et je passe la journée suivante la main din bobettes à me replacer la poche: c’est t-t-t-très inconfortable.
La dernière fois où j’ai dû garder mes bobettes sales de la veille, c’est quand j’ai dû découcher suite à une botte d’un soir, une fois où j’avais trop bu à un 5 @ 3am avec la gang du bureau et me suis ramassé chez la secrétaire du boss qui est vieille fille pas-par-choix-mais-parce-qu’est-laide-à-mort.
Le pire c’est que le lendemain de ma brosse/botte j’ai eu des meetings toute la sacrament de journée avec ma boss et cet agrès-là qui prenait les minutes du meeting tout en me regardant avec son osti d’face de poupée bout-ch’oux maquillée par un enfant de trois ans fendue par un sourire innoncent avec des dents jaune à faire vomir un réfugié du Darfour pis ses yeux dans graisse de binnes, littéralement de graisse de binnes: osti j’au déjeuné avec christ en s’en ai mis partout dans face, en un mot: une pure-écœurantrie-cauchemardesque-innommable-surréaliste.
Aussi, ma boss, impressionnée de me voir la main din culottes à tout bout de champs, m’a invité à prendre une bière ou douze après la job et j’ai fini par garder mes bobettes une troisième journée d’affilée.
J’en ai profité pour faire la connaissance de deux de ses filles majeures qui m’ont gardé à coucher chacun leur soir sans que puisse le moins du monde changer mes caneçons qui commençaient à sentir même par dessus mes pantalons qui n’étaient pas plus frais que ces guénilles souillée de toutes les sortes de jus corporels qui existent et aussi de quelques solides, corporels ou pas, qui avait déjà été des sous-vêtement beiges, si vous vous souvenez toujours du début de ma phrase.
Quand j’ai fini par rentrer chez nous, j’ai été obligé de gratter mes traces de brakes avec un grattoir et la laine d’acier en plastique d’en t’sous du lavabo de la cuisine, celle que j’utilise pour les poêles téfal parce qu’a grafigne moins que les SOS natures, avant de laver mes bobettes chanceuses dans l’eau de javel, de la p’tite vache et une dmie-tasse de spay-n-wash aux fraises des champs ce qui est mieux que la senteur de champs d’épuration qui s’en échappait 45 minutes plus tôt
Des fois je rêve d’avoir assez de courage pour piquer des protèges-dessous à la mère de mes enfants avec qui je vis depuis 20 longues et atroces années et de m’en trainer une couple pour les soir ou je ne rentre pas coucher, juste par simple précaution en adulte responsable que je suis: je n’ai plus 30 ans!
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Jean,
*rires* – Non, je ne suis pas Pascal-Pierre, crois-moi!
@Marie-Catherine Sénéchal
Des preuves, on veut des preuves!
Mes plus basse salutations dans ce cas!
Texte incroyable. Bonne chance à toi, Marie-Catherine. J’ai rit longtemps.
J’ai vraiment adoré l’erreur de pronostic… Bravo!