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Du Caribou sur un orignal

J’ai fait un drôle de rêve la nuit passée. J’étais assis sur une carcasse d’orignal et je buvais du Caribou avec une petite tasse que je remplissais à partir d’une énorme cruche en métal. Autour de moi y’avait pratiquement rien; juste du blanc à l’infini comme un studio de cinéma. La seule chose qui brisait un peu la perfection du moment c’était un gros bac de linge sale à au moins 500 mètres qui grossissait à vue d’oeil pis ma blonde en-dessous qui criait quelque chose que je pouvais pas comprendre.

Ma carcasse d’orignal était chaude et confortable alors qu’à quelques mètres je savais parfaitement que c’était glacial et j’avais pas mes mitaines alors je pouvais pas bouger. Ma blonde criait! criait! criait! et j’étais là à la regarder avec mon caribou dans la main, incapable de comprendre un seul mot de ce qu’elle disait. Je faisais des « Quoi? Qu’est-ce que tu dis? Je comprends pas! Parle plus fort! » et je voyais bien qu’elle souffrait parce que le bac était de plus en plus gros et de plus en plus lourd. Mais en même temps elle voulait pas faire un effort pour parler plus clairement.

Le caribou c’est pas vraiment bon. Mais dans mon rêve c’était une boisson douce et sucrée et j’avais bien l’intention de finir toute la cruche. Ben à chaque fois que je voulais prendre une gorgée, j’entendais ma blonde hurler, ça me faisait sursauter et le caribou se retrouvait invariablement sur mes pantalons.

Ça me choquait pas mal alors je demandais gentiment à ma blonde de faire moins de bruit. Ben plutôt que de baisser un peu le ton, elle gueulait encore plus fort sa phrase incompréhensible et ça recommençait: SFLOUCH mes pantalons!

C’est bizarre des fois la logique des rêves parce que je me suis tout à coup retrouvé avec un énorme détonateur dans les mains. Je savais pas à quoi il servait mais j’ai quand même appuyé sur le gros bouton rouge et….POW! Le bac de linge sale désintégré et ensuite plus un bruit. Tout ce qui restait c’est une fine pluie de tissus qui tombait doucement tout autour comme une petite neige de début d’hiver. J’étais toujours sur ma carcasse, mon pantalon était sec et ma cruche était bien pleine.

Quand j’me suis réveillé vers 3h00 cet après-midi, ma blonde passait l’aspirateur dans le salon. Elle voulait que je « tasse mon gros cul de sur le plancher » pour nettoyer près de l’escalier. J’ai déjà parlé de ma blonde qui est Miss-propreté mais des fois j’dois dire que ça m’inquiète. On peut certainement pas faire du ménage toute sa vie sans qu’on passe à côté de quelque chose. « Tu passes ben la tienne à boire » qu’elle dit tout l’temps en grande philosophe.

Ma blonde elle me décourage des fois avec ses phrases clichés…

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