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Bye bye la pital

Le gros calistie à Goyette. M’a pas appelé ni rien depuis qui’ m’ont transféré d’chambre moué. Pas venu m’wouére. N’en ai eu une barge de problèmes moué. Oh oui. Une barge. Quasiment 4 mois à ‘pital. N’ai eu des co-chambreurs moué. En masse en masse. Le gros Boivin qui ronflait comme une moissonneuse-batteuse. La vieille criss qui sentait le coffre de cèdre. Le ptit droyé qui s’en allait fumer dewors aux 15 menutes. La pital m’a finalement donné mon congé hier.

Quand chus revenu che nous, mon beau Merlin était tout décomposé dans’ cuisine. I’ s’tait mangé les pattes d’en avant le pauvre enfant. Mort de faim. Mon chien à moué. Mon beau Merlin. Gros calistie à Goyette. Une grosse pognée de moulée à chaque jour que j’lui avais dit.

Asteure chus pogné avec mon pécemakeur tout seul che nous. Pu de marche dans le bois, pu de bécique à pédales. Le docteur avec la maudite peignure de fefi m’a ben dit oussi pu de pétaque frite, pu de McNugetts, pu de vrai fromâge, pu de sel, pis pu de bouésson. N’en bouévait pu de bouésson moué.

Tout seul che nous. Avec la cibouére d’odeur de charogne de Merlin qui veut pas partir.

Ben moué j’dis va chez l’gyable docteur. Si chus pour péter au frette dans l’année, j’veux être pas mal chaudasse quand ça va arriver. Faque m’en va drette là à commission des liqueurs moué baptême d’ostie de câliss.

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