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Une surprise pour Komisarek

Il semblerait que l’ex-défenseur du Canadien de Montréal, Mike Komisarek, ignorait que les Maple Leafs de Toronto faisaient partie de la division Nord-Est au moment où il a signé son contrat.

Il rencontrait hier les journalistes de Toronto. Il était détendu et blagueur.

Komi a semblé pris de court en apprenant qu'il affronterait Lucic et les Bruins 6 fois

Komi a semblé pris de court en apprenant qu'il affronterait Lucic et les Bruins 6 fois

« Je vous le répète, je suis très heureux d’avoir signé pour 5 ans à Toronto. Les Leafs sont une équipe compétitive, et Toronto est une ville de hockey. Mon style de jeu cadre bien avec la vision que Brian Burke veut donner à l’équipe », a t-il commenté.

Bien entendu, Komisarek et les reporters présents ont éclaté de rire devant cette évidente plaisanterie, et celui qu’on appelait Komi a poursuivi, plus sérieusement: « OK, OK. Je me joins à une lamentable équipe sans talent, mais le salaire est fantastique, et surtout, en étant maintenant dans la division Norris, je n’aurai plus à affronter Milan Lucic 6 fois par année. Voilà. Vous savez tout maintenant. Fuck Milan Lucic! », a t-il affirmé, décontracté et visiblement épanoui.

Les journalistes ont tôt fait de lui rappeler que la division Norris était disparue en 1993, et qu’étant dans la même division que Montréal et Boston, les Maple Leafs affronteront également les Bruins et Lucic à 6 reprises l’an prochain.

La cabine où Komisarek s'est réfugié

La cabine où Komisarek s'est réfugié

L’ancien numéro 8 du Canadien a semblé surpris et moins sûr de lui-même par la suite.

« Vraiment? Vous en êtes sûrs? », a t-il demandé en tressautant. « Les Bruins? Lucic? Vraiment? Pas de farces? ». Komisarek est soudainement devenu blême et s’est ensuite pris la tête à deux mains. Pendant de longs instants, la salle est demeurée muette. Plusieurs ont témoigné que les épaules du grand défenseur ont ensuite tremblé vivement et qu’il s’est mis à pleurer en silence.

Il s’est par la suite rapidement réfugié vers les toilettes publiques, et on a pu longuement entendre ses sanglots étouffés dans la cabine du centre.

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