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Marois: « Ce n’est pas vraiment un manoir »

La cheffe du Parti Québécois, madame Pauline Marois, a tenté de minimiser l’importance de la nouvelle concernant la mise en vente de son manoir de l’Île-Bizard. Le prix demandé s’élève à huit millions de dollars. On sait que madame Marois tente toujours de se défaire de cette étiquette de « riche bourgeoise » et « snob » qui lui a été accolée par plusieurs.

« Oui, oui, bien sûr, on demande 8 millions, mais c’est un prix négociable, vous savez. En plus, le lave-vaisselle et les tringles à rideaux sont inclus. En fait, je ne sais pas pourquoi vous appelez cela un manoir. C’est une demeure confortable mais modeste », a-t-elle voulu préciser.

La superficie habitable du manoir, qui compte trois étages, est de 12 000 pieds carrés.

« D’accord, c’est grand, mais ce n’est pas très bien divisé. Dans le fond, des fois on se croirait dans un deux et demi dans Hochelaga-Maisonneuve, comme les gens normaux. La peinture est mal faite dans certains coins, je pense que le découpage a été fait par des étudiants. C’est une maison tout ce qu’il y a de plus normal. » »

Moi riche? Mais non. Je vous assure.

Moi riche? Mais non. Je vous assure.

Devant le scepticisme des reporters présents, madame Marois a semblé s’emballer: « Je vais vous le dire, bien honnêtement, c’est une dompe. Je vous jure. Une terrible dompe. Un nique-à-feu. Un taudis immonde, pareil comme celui qu’habite de nombreux Québécois et Québécoises d’origine modeste, tout comme moi. Nous sommes tous pareils, unis pour la souveraineté ».

« Je suis pas riche, arrêtez donc. Je suis de classe moyenne. Je mets souvent le même linge et je découpe les coupons Métro tous les mercredis. Je suis pas mal sûr que Virgile s’en sert lorsqu’il va faire notre épicerie. Il vous le confirmera lui-même dès qu’il aura terminé d’astiquer ma collection de théières en argent », a-t-elle ajouté.

Madame Marois est par la suite entré dans le manoir et en est ressorti quelques minutes plus tard, habillée en haillons et dégageant une forte odeur de malpropreté, de pieds et de morue.

« Dans le fond je suis une miséreuse, une mendiante. Regardez-moi. Certainement pas riche, et certainement pas snob », a t-elle conclu.

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