L’ADQ réclame plus d’anglais au primaire « parce que les kids sont déjà full bon en français »
|L’Action démocratique (ADQ) a annoncé hier qu’elle souhaitait que tous les enfants inscrits en sixième année du primaire reçoivent la moitié de leur enseignement en français, l’autre moitié en anglais, « parce qu’ils sont déjà full bon en français ».
Un communiqué accompagnant l’annonce du chef Gérard Deltell souligne que le bilinguisme est « genre full important », et qu’il « faudrait que les Québécois étudieraient plus l’anglais », sinon « les kids sacheront pas communiquer les affaires qu’ils pensent comme du monde ». L’ADQ croit qu’une telle mesure n’aurait pas d’incidence sur la qualité du français chez les jeunes, « parce qu’anyway y’a des bonds spell-checks qu’ont peu utilisé ».À l’ADQ, on prévoit que l’adoption d’une telle réforme pourrait donner un sérieux coup de pouce au parti, puisqu’une partie importante des candidats qu’elle compte présenter aux prochaines élections tentent toujours d’obtenir leur diplôme d’études primaires. « Ça permettrait par exemple à monsieur Carrier, dans la circonscription des Ìles-de-la-Madeleine, d’avoir une base en anglais, s’il finit par passer sa cinquième année », a expliqué le chef de l’ADQ à propos de leur candidat de 56 ans. « Et aussi à madame Gervais, notre future candidate vedette dans Bourassa-Sauvé, qui a eu d’excellentes notes en arts plastiques pour son vide-poches en céramique, mais qui traîne encore de la patte en anglais ».
« Oh pis ça nous permettrait d’avoir quelqu’un pour traduire notre site Web en anglais parce que là, je vous dis, on a pu de budget pour se payer un traducteur pis la version anglaise est à moitié en français, christie », ajoute Deltell. « C’est pas Grondin qui va traduire ça certain. Il débosselle un char comme pas un, mais son anglais c’est de la grosse marde, faut pas se l’cacher », conclut Deltell.
Si je comprend bien, la vraie signification de l’ADQ serait donc, analphabétisme démographique du québec.
Yô! Full hot man!
Ça serait drôle si c’était pas si proche de la vérité.
Les notes en français et en anglais chez les francophones sont en général dans les mêmes eaux… Un jeune qui est bon en français est généralement bon en anglais, et vice-versa. Ce qui me fait penser que ce n’est pas de la matière dont il faut se préoccuper. La journée où on réussira à motiver les jeunes, à leur donner le goût d’aller à l’école, ça, ça fera changement. Le taux de décrochage est à 30%, et les premières causes sont (oh surprise!!) le manque de soutien parental et la pauvreté. L’ADQ est tellement en train de s’embourber dans la bouette jusqu’au cou avec des idées aussi déconnectées de la réalité, c’est risible…
Sinon le texte est, encore une fois, savoureux…
Ce sont des remarques de mauvais goût et très malhonnête.