De sa chambre capitonnée, Jean-François Plante crie au complot
|De sa chambre capitonnée, Jean-François Plante se dit prêt à aller devant les tribunaux pour faire reconnaître sa candidature à la direction de l’ADQ. M. Plante accuse les instances du parti de lui avoir mis des bâtons dans les roues. Il affirme par ailleurs être toujours dans la course à la chefferie, et avoir été Marie-Antoinette dans une vie antérieure.
M. Plante croit que des « apparatchiks » veulent bloquer sa candidature, et déshonorent par le fait même l’ADQ. Il allègue qu’il lui a fallu des semaines pour obtenir la liste des membres. Il affirme aussi que les formulaires d’adhésion de nouveaux membres lui ont été fournis au compte-gouttes. M. Plante se plaint aussi de ne pas avoir reçu les questions du débat du week-end dernier à l’avance, comme les autres candidats. Il s’apitoie également sur le fait que la nourriture à l’asile est servie froide et que les portions sont minuscules.Selon Plante, certains membres à la direction de l’ADQ auraient ainsi comploté afin de l’écarter de la course, quitte à discréditer à jamais le parti si il était connu qu’ils avaient manigancé pour l’éloigner de la chefferie. Il est su et connu que Plante avait d’excellentes chances d’accéder à la tête du parti, puisqu’il faisait l’unanimité au sein de l’ADQ et que plusieurs députés l’appuyaient ouvertement.
Plante songe d’ailleurs à rédiger un communiqué où il annoncera qu’il intente des poursuites, dès qu’il sera autorisé à garder un stylo-bille dans sa chambre.
Rappelons que Jean-François Plante avait dû retirer sa candidature dans Deux-Montagnes, aux élections québécoises de mars 2007, après avoir tenu des propos controversés.