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Une empâtée fait le Glamour

Parfois on se demande vers où le monde se dirige, pardi.

En naviguant sur la cyberpresse en ce long week-end, je suis tombé sur cet article où l’on parle d’une photographie parue dans le magazine Glamour. Cette photographie montre une femme que l’on qualifie de « normale », ce qui réjouirait plusieurs féministes enragées et ferait vendre de la copie; les lectrices du magazine adoreraient.

Parbleu, vous avez vu ça? Houlala.

Parbleu, vous avez vu ça? Houlala.

Normale? Houlala. Je vous demande pardon? Cette femme a une chambre à air dégonflée à la taille, et d’énormes cuisses. Non mais vous avez vu tout ce gras, putain de merde? C’est répugnant, ignoble, sapristi. Bien sûr que les lectrices adorent! Elles se disent que si la grosse dame peut avoir sa bouille dans un magazine de mode branché, alors probablement qu’elles le peuvent aussi.

Un instant!

Nous achetons ce type de magazine afin de nous évader temporairement de notre réalité quotidienne, où l’épouse a quelques livres en trop, des poils indésirables, ou une concupiscence inadéquate. Et maintenant il faudrait que ces magazines dépeignent la réalité telle qu’elle est, en nous présentant des femmes repoussantes? Avec d’abjectes ceintures de lard et des cuisses d’hippopotame? Vraiment? Vous avez dit nivellement par le bas?

Ce que cette photographie promeut, c’est la négligence et le laisser-aller: une femme qui refuse d’entretenir son corps; Par extension, le magazine supporte l’indolence et rejette les bienfaits de l’exercice physique; ce type de philosophie entraîne des coûts sociaux important et une pléiade de problèmes de santé pour les femmes qui y adhèrent. Tout cela est scandaleux; pendant que nous y sommes, utilisons des photographies de femmes fumant une clope ou s’empiffrant de croustilles.

Plutôt que de nous montrer des femmes agréables à l’œil, qui de façon évidente s’entraînent et prennent soin de leur corps afin de plaire, le magazine a décidé de faire dans la facilité et de nous présenter la première venue, nue de surcroît, qui nous montre toute l’insouciance et la nonchalance dont elle a fait preuve pour en arriver à un si triste résultat. Nous aimons nos femmes minces, en santé; cette photo aurait dû être retouchée, ou on aurait simplement dû demander au « mannequin » de se rhabiller et de rentrer chez elle lorsqu’on se serait rendu compte de ces flagrantes imperfections.

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