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Jacques Martin: le cerveau derrière le système du Canadien

Malgré la défaite de 3-0 du Canadien lors du match d’hier, force est d’admettre que l’arrivée de Jacques Matin à la barre du Canadien cette saison a permis d’établir un système de jeu redoutable et efficace; un système qui a permis au Canadien de maintenir une fiche plus que respectable d’approximativement .500 depuis le début de la saison. Le grand responsable de ce style de jeu a accepté de partager avec Mauvais Œil quelques uns des secrets de ce système de jeu.

« Je crois que c’est un système qu’on appelle de puck possession. Comme le nom le dit, il s’agit d’avoir la puck et de la garder. C’est bien important d’avoir la rondelle pour compter des buts, de ce que je comprends. C’est un système qui est en opposition au système de no puck possession, dans lequel on essaie de pas toucher à la puck de la game » a révélé l’entraîneur du Canadien. « J’ai peut-être mal expliqué tout ça, parce que des fois j’pense qu’ils utilisent le deuxième », a indiqué Martin.

Martin a développé un système de génie

Martin a développé un système de génie

Lorsqu’on lui demande comment il a développé ce système, Martin reste songeur. « Oh, système, c’est un bien grand mot », a répondu Martin. « La plupart du temps, je ne sais pas trop ce que je fais. Ça va très vite, une partie de hockey, vous savez. J’ai à peine le temps de comprendre ce qui se passe. La plupart du temps, ça se résume à dire Toué, c’t’à ton tour au joueur le plus proche. C’est pas pour rien que des fois on se ramasse avec Gill et Bergeron à 4 contre 4 en prolongation. Ça va juste trop vite. Hahaha, Gill et Bergeron en prolongation contre les Sénateurs, on l’a bien ri celle-là », a rigolé Martin.

Malgré tout, Martin aime privilégier certains jeux lors des matchs: « Avec l’expérience, on apprend et développe différentes stratégies. Par exemple, j’aime bien faire jouer le trio de Darche, Bergeron et Lapierre le plus souvent possible, même en troisième période. De cette façon, l’autre équipe est bernée et pense qu’on est une équipe lamentable, alors ils baissent leur garde, ce qui peut nous permettre de les surprendre plus tard en troisième, si on est toujours dans le match », a expliqué le fin stratège. « D’autre part, lorsqu’ils sont rendus à 40 lancers contre 12, ils sont habituellement fatigués. C’est un peu comme ça que Rocky a battu Clubber Lang, vous savez. J’aime bien m’inspirer de films populaires pour établir mon plan de match », a confié l’entraîneur.

« Un autre type de jeu que j’aime bien: le dump and chase. Je vous explique: mettons qu’on joue contre les Bruins. Gionta arrive à la ligne bleue de Boston. Il lance la rondelle dans le coin et essaie d’aller la chercher contre le gros Chara. Bien sûr ça ne marche jamais, mais c’est tellement drôle. Vous devriez nous voir rire sur le banc », a ajouté l’ancien directeur des Panthers. « Tordant. Il revient tout décalissé ».

Lorsqu’on lui demande d’expliquer les déboires du Canadien en fin de match, alors que l’équipe laisse souvent l’adversaire revenir de l’arrière, Martin est perplexe: « Honnêtement, je n’en ai pas la moindre idée. La plupart du temps, je ne suis même pas là; je pars 5 à 10 minutes avant la fin pour éviter la file au métro ».

Appelé à commenter, l’analyste des matchs du Canadien Benoît Brunet a été bref: « Oyoyoye, est-ce que c’est un système que je comprends? Non. Mais est-ce que je l’admire? La réponse est oui. Je lui donne mon chapeau », a t-il déclaré.

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