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Goldorak officiellement aux vidanges

Le formidable robot à une époque où la rouille n'avait pas encore attaqué ses articulations

Le formidable robot à une époque où la rouille n’avait pas encore attaqué ses articulations

Le formidable robot connu sous le nom de Goldorak a finalement été déposé en bordure de la rue, hier soir, afin d’être ramassé par le service des grosses ordures de la municipalité de Sainte-Émilie-du-Calixte. La vétuste machine avait été stationnée au Ranch du Bouleau Blanc par Actarus et abandonnée sur la ferme d’Adrien Leblanc depuis 1987. Le robot ne servait guère plus depuis plusieurs années, étant utilisé sporadiquement pour des courses au Wal-Mart ou Bureau en Gros.

Malgré que les aventures de Goldorak aient été lancées en DVD au Québec juste à temps pour Noël, il semble que l’actuel propriétaire ait perdu patience. « C’t’une vielle technologie, pis la rouille a pogné dans les articulations. J’ai ben changé le système de cassettes 8 pistes par un ptit système JVC il y a quelques années, mais j’ai pas beaucoup de plaisir à conduire ça. Une vieille Aries K fait pas mal plus la jobbe, quand j’ai besoin d’une pinte de lait ou un paquet de Mark Ten », a confié Leblanc, qui avait accueilli Actarus une première fois au milieu des années 70. « J’finis tout le temps par accrocher un char quand je me parke au dépanneur ».

Alcor en avait viré une tabarnaque en 1986 avant de crasher sa soucoupe dans la grange du fermier

Alcor en avait viré une tabarnaque en 1986 avant de crasher sa soucoupe dans la grange du fermier

« On a attendu qu’Actarus vienne ramasser sa scrappe, mais il est jamais revenu, pis il a changé de numéro de téléphone quelque part en 1987. On gardait Goldorak au cas où il reviendrait, mais là, c’est ben clair qu’il s’est acheté quelque chose de nouveau. C’t’un beau mange-marde de nous laisser avec des vidanges de 46 tonnes, entoucas », a pesté le fermier.

Rappelons que l’OVTerre, soucoupe autrefois pilotée par Alcor, avait été déclarée perte totale en 1986 lorsque son pilote, en état d’ébriété avancée, avait terminé son vol en arrachant le toit de la grange du pauvre fermier. « La prochaine fefi en spandex qui veut parker sa ferraille sur la ferme, ça va être NON », conclut Leblanc.

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