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Blogues: Hier j’tais chaud

Je me penche aujourd’hui sur le blogue Hier j’tais chaud, un blogue somme toute assez récent, en ligne depuis décembre 2008.

Le blogue raconte (ou du moins racontait jusqu’à tout récemment) les aventures de deux pochards, Goyette et Michaud, qui narrent leurs mésaventures où l’alcool coule à flots. Le tout sur un ton humoristique parfois bon enfant, parfois carrément vulgaire.

Michaud

Michaud

J’ai parcouru ce blogue rapidement le mois dernier, et me suis parfois marré sur certains billets du dénommé Goyette. Bon, ce n’est pas ma tasse de thé, mais je sais reconnaître le talent lorsqu’il existe et, ma foi, ce Goyette a une plume du tonnerre lorsqu’il s’en donne la peine. C’est pourquoi je lui ai offert de rejoindre Mauvais Oeil. Il en est autrement de son ancien partenaire.

Le co-auteur, nommé Michaud, ressasse et rabâche sans cesse les mêmes histoires et trames narratives, sans grande imagination ni verve artistique. On remarque qu’il s’escrime et s’évertue à nous amuser, mais il nous rend paradoxalement dans un profond état d’abattement; on est affligé pour lui, pour ses vains efforts à être comique. On ressent même une certaine gêne à le voir s’ingénier à nous divertir, cette même gêne que nous avons tous et toutes ressentie devant une tante prenant le micro lors d’une teuf de karaoké, par exemple. Certains ont avancé que le blogue rappelait Bukowski, mais dans le cas de Michaud, on parlerait plutôt d’un hybride de Bukowski (pour la consommation) et de Denis Monette ou Pierre Saurel (pour le talent d’écriture).

Il semble s’être développé un certain following culte pour son personnage, ce qui m’apparaît incompréhensible. Cependant, la qualité des commentaires sur le blogue font foi du manque d’éducation de ses lecteurs. Quelques uns sont d’ailleurs venus polluer le site de Mauvais Oeil de leur fielleux commentaires, ces derniers jours. On eût cru assister à l’une des ces séances masturbatoires des commentateurs habituels de la Clique du Plateau.

Observons que la séparation récente des auteurs permet de séparer le bon grain de l’ivraie.

Note: Dans son dernier billet, Michaud se plaît à écorcher Mauvais Oeil au passage. On pourrait croire que le présent texte cherche à assouvir une quelconque vengeance, mais il n’en est rien. La majorité du texte courant a été rédigée antérieurement au billet de Michaud.

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