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Carey Price nie avoir des problèmes d’attitude

Suite aux récents déboires des Canadiens de Montréal et de la probabilité croissante que l’équipe soit exclue des séries éliminatoires, certains ont dernièrement laissé entendre que des frictions existeraient dans le vestiaire, et que le gardien Carey Price pourrait en être l’une des sources. Certains lui ont reproché son attitude, que ce soit sur la glace ou à l’extérieur. Carey a tenu à faire le point après le match d’hier soir contre les Canucks de Vancouver, en affirmant qu’il n’y avait pas de problèmes au sein de cette « équipe de marde ».

« Tout va super bien. On est comme des frères. Je m’entends bien avec tout le monde dans l’équipe, et l’altercation avec Andrei (Markov) a été exagérée par les médias. J’ai beaucoup d’amis dans le vestiaire, et je crois être assez apprécié de mes coéquipiers », a tenu à faire savoir le jeune gardien du Canadien.

« Je ne sais pas d’où sortent ces histoires, réellement », s’est interrogé Price. « Est-ce que c’est Moen qui est frustré parce qu’il a pas scoré depuis 6 mois, et qui décide d’inventer des histoires aux journalistes? Ou Metropolit? Je ne sais pas. C’est à vous de me le dire », a t-il expliqué aux journalistes. « À moins que ce soit Bergeron? Ça aurait du sens. Moi aussi j’essaierais de détourner l’attention vers les supposés problèmes d’attitude de mon gardien, si j’étais si poche et que je savais pas quand me porter à l’attaque. Si moi j’avais des problèmes d’attitude, je lui dirais de rester à la ciboire de ligne bleue ou, mieux, de rester chez eux », a déclaré Price.

“Meuh, rapport”. Tout irait bien dans cette équipe de marde, selon Price

“Meuh, rapport”. Tout irait bien dans cette équipe de marde, selon Price

Price a ensuite tenu à préciser pourquoi son attitude était celle d’un vainqueur: « Ma philosophie, c’est de ne jamais se décourager, peu importe les difficultés. Un peu comme Terry Fox. Même quand la direction pense que c’est en rappelant Mathieu fucking Darche qu’ils vont améliorer leur offensive pis me donner plus qu’un but par match. Ah, ou mieux: Ben Maxwell! Hahaha! Hooouuuuu! Tout le monde chie dans ses culottes dans la ligue! Hoouuuuu, Ben Maxwell! », a continué Price, sarcastique, les mains en l’air en prenant un air efféminé.

« Tout va se replacer, de toute façon », a poursuivi Price. « Il s’agit seulement d’aligner quelques victoires, et personne ne parlera de ces prétendues frictions dans le vestiaire. Bien sûr, pour gagner, il va falloir que les nabots se mettent à compter des buts, et que le trisomique à Spacek et les autres arrêtent de jouer comme des filles dans notre zone », a indiqué Price.

Lorsqu’on lui demande qui devrait être nommé capitaine du Canadien, afin de renforcer l’esprit d’équipe, le jeune cerbère hésite. « Je pense que Scotty (Gomez) serait un bon choix. C’est un gars correct pis anyway personne voudrait de lui avec son contrat de mongol, alors on va être pogné avec pour un boutte. C’est sûr qu’au salaire qu’il gagne, il pourrait payer la brosse plus souvent, mais personne se plaint. À quoi ça servirait de se plaindre? C’est pas comme si c’était nous qui décidait qui est dans l’équipe, sinon ça ferait longtemps qu’on aurait crissé Lapierre dehors à grands coups de pieds dans le cul », ajoute Price.

Finalement, lorsqu’invité à commenter les critiques qui lui reprochent son manque de maturité, Price a été cinglant: « Meuh, rapport. Toi-même, criss », a t-il répondu au journaliste de Radio-Canada qui lui avait posé la question.

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